1. |
Le sentier de Charlotte
02:25
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2. |
Des roses qui brûlent
03:54
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Quand le ciel s'ouvrira
Et que tout deviendra sombre
Quand on se réveillera
Ce sera le bal des ombres
Nous regarderons dans l'eau
Le reflet des roses qui brûlent
Des lanternes flamboient là-haut
Derrière nos têtes incrédules
J'aimais quand battait la chamade
Et comment tu tenais ma main
Ton sourire dans la limonade
Et tes yeux troubles, l'air de rien
J'arrive un peu à te voir
Dans la noirceur du boudoir
Je lirai tes lèvres tout bas
Pour qu'on ne t'entende pas
Les clairons de la fanfare
Précéderont notre départ
Quand tu t'arracheras à moi
Reste froide, ne crie pas
J'aimais quand battait la chamade
Et comment tu tenais ma main
Ton sourire dans la limonade
Et tes yeux troubles, l'air de rien
J'aimais quand battait la chamade
Et comment tu tenais ma main
Ton sourire dans la limonade
Et tes yeux troubles, l'air de rien
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3. |
À nos erreurs
04:26
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Enfin le ciel est nuageux
Cette atmosphère me rend heureux
C'est une météo idéale
Pour célébrer un mémorial
Qu'est-il advenu du passé?
De l'impermanence échappée
Nos artéfacts percent l'éphémère
Viens-t'en système dépressionnaire
Dans la violence des éléments
Là où s'apprenaient nos mouvements
Fin de partie, tout est perdu
In memoriam interrompu
Allez allez lève ton verre
À la beauté de nos erreurs
Sens-tu un clin d'œil... je te révère
Plus jamais on ne sèmera la terreur
Et si je déplore nos nuits envolées
La rosée des gowans, la chute des fées
Au loin devant dans les vents déchaînés
Parmi nos promesses et nos vies dispersées
Contemplant les étoiles sans toi à mes côtés
Cruellement, tu me manques, je suis dévasté
Et du bord du monde vers les mers enragées
Descends sur moi déluge, reviens m'emporter
Ai-je trop bu ou pas assez?
Difficile à déterminer
Encore complètement déchiré
À rien je ne saurais penser
Folie à deux ménage à trois
Spiritueux mea culpa
On a débâti la maison
La première neige tombe au salon
Nous ne vieillirons plus ensemble
C'est abominable il me semble
Et de mes regrets, le premier
Est certes celui d'être né
Allez allez lève ton verre
À la beauté de nos erreurs
Sens-tu un clin d'œil... je te révère
Plus jamais on ne sèmera la terreur
Mais la nostalgie persévère
C'est si bon... ça écœure
Parfaitement seul dans l'univers
Ne m'oublie pas, j'ai mal au cœur
Et si je déplore nos nuits envolées
La rosée des gowans, la chute des fées
Au loin devant dans les vents déchaînés
Parmi nos promesses et nos vies dispersées
Contemplant les étoiles sans toi à mes côtés
Cruellement, tu me manques, je suis dévasté
Et du bord du monde vers les mers enragées
Descends sur moi déluge, reviens m'emporter
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4. |
Le garçon divisé
03:37
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D'une pièce dénuée
Sur un matelas, étendue
Ton esprit me guidait
Sans négatif, une image nue
Mais les ronces ardentes
Qui parfument ta nuque d'évadée
Dénudée là, tête sous les draps
Fragmentent ta beauté fantasmée
Oscillent les ombres, les lumières
Surnaturelles... crépusculaires
Interdite à la limite
"Je t'ai aimé" je te cite
Double silence nuancé
Compose un cliché ravalé
Pendant que le doute s'efface
Le ciel se couvre et on s'embrasse
Illustre tableau brumeux
L'été culmine en monochrome
Et ta paume sur mon épaule
Non-lieu abstrait qu'une pluie embaume
Tu ne viendras donc jamais?
Et je m'enfonce désœuvré
Dévoré par les ronces
À me désintégrer
Oscillent les ombres, les lumières
Surnaturelles... crépusculaires
À sa suite et au plus vite
"Caresse-moi" je la cite
Double silence nuancé
Compose un cliché ravalé
Pendant que le doute s'efface
Le ciel se couvre et on s'enlace
Au défilé des heures volées
Chambre 19, l'hôtel dernier
En liaison privée explicite
Discontinue voire insolite
Les tempêtes espionnes qui nous ravissent
Tournent les disques et s'évanouissent
Pulsion et nudités
Pulsation des nuées
Vois-tu parmi les ronces
Mon expression vaincue
Tu n'as pas su me retenir
Je ne t'attendais plus
De par la baie en vain
En fuite, les nuages crevés
La trahison des songes
Précipite le garçon divisé
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5. |
Les anges imprévus
05:27
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Tout s'est joué
Bouquin empoché
Sur le quai
Un ange s'est jeté
Un ange passager
L'insoupçonnée destinée
Dans le wagon égarée
D'une étrange majesté
Bras en croix irrésignée
À l'inconsidérée
De justesse rattrapée
Surprise au cœur de janvier
Et un soir de sortilège
Baisers volés dans la neige
La tête part comme en manège
Aurai-je le privilège
De flâner au florilège
De ses amours, l'âme s'allège
Ses années solfège
À chamailler les arpèges
Qu'une ascendance nous protège
Tourne arabesque en cortège
Le tour de méninge s'abrège
Sous la loupe l'absurde se désagrège
Oh mais prends-moi sous tes ailes
Ton auréole luit dans mes iris
Notre existence est casuelle
Tes aréoles doucement s'hérissent
L'idée noire incomprise
Invite la douleur exquise
Qui jamais ne s'amenuise
En tourments qui séduisent
Obsèdent et magnétisent
Pire que l'empire de la convoitise
Oh mais prends-moi sous tes ailes
Ton auréole luit dans mes iris
Notre existence est casuelle
Tes aréoles doucement s'hérissent
Oh mais prends-moi sous tes ailes
Ton auréole luit dans mes iris
Notre existence est casuelle
Tes aréoles doucement s'hérissent
Les anges perdus
Qui sont descendus
Se sont reconnus
Explorent les avenues
Les anges déchus
Qui traînent dans les rues
Tu m'as retenu
J'implorais ta venue
Les archanges prévus
Ont été prévenus
Deux anges perdus
Se sont reconnus
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6. |
Noire vague
02:13
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7. |
Superstitions
05:09
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Simone s'est enfuie, a tout quitté, ciao la maison
Elle fout le camp, aspire à la rébellion
Pour sa dernière fugue, elle n'admet pas de concession
Elle vagabonde dans toutes les directions
Fougueuse dans les fougères, sans équipage ni baluchon
L'école buissonnière parmi les trèfles à foison
Au soleil couchant allongeant ses violets rayons
Pour l'aventurière, irréversible décision
Simone brûle du terrain
Jusqu'à en perdre son latin
Royale, elle feele à l'anglaise
Pour toujours dans les champs de fraises
Elle est la fille aux deux visages
À l'assaut de la brousse, des marécages
Vers le lagon aux superstitions
Elle suit les fleurs, les papillons
Simone goûte au répit, se pâme sur le sable chaud
Elle bondit d'excitation, mais se méfie
Les vilains prédateurs salivent de lui faire la peau
Spectrale-vahinée-lait-de-coco-grigri-tiki
Tout le monde veut la tuer, des ennemis par milliers
À la source sacrée, anarchie et bain de minuit
La maligne est en furie, ne pense plus qu'à se venger
Elle danse et les attend, ondulante frénésie
Simone brûle du terrain
Jusqu'à en perdre son latin
Royale, elle feele à l'anglaise
Pour toujours dans les champs de fraises
Elle est la fille aux deux visages
À l'assaut de la brousse, des marécages
Vers le lagon aux superstitions
Elle suit les fleurs, les papillons
Pluie d'étincelles au firmament, Simone s'enfièvre
Elle erre dans l'archipel sur le sentier des lièvres
Aux aguets aux abois rêvant des autres hors-la-loi
À la recherche des révoltés à l'Œil de Shiva
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8. |
4 Ambiguïtés
04:20
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J'te confie que d'emblée tu me plais
Et doucement j'me mets à trembler
Je sais pas c'qui m'fait cet effet
L'émotion ou bien le café?
Entre nous, y a-t-il une chimie?
J'fais gaffe, j'voudrais surtout pas t'louper
Au rythme elliptique j'ai cru à la magie
Ensorcelé quand je t'ai vue danser chaloupée
De midi à quatorze heures, j'ai fixé le quatre d'horloger
J'ai attendu la semaine des quatre jeudis
Mais j'en ai assez de me couper les cheveux en quatre
J'aimerais que tu m'appelles un de ces quatre
Pour notre pseudo rencard au cinéma
T'étais pas seule, j'ai fait comme si
J'me demande à quoi ça rime tout ça
C'est pas grave, j'étais rentré gratuit
T'as déjà une romance je m'en fous
Parce que moi I don't have one
Je peux être ton lover puis c'est tout
Option p'tit dèj, framboises et flocons d'avoine
De midi à quatorze heures, j'ai fixé le quatre d'horloger
J'ai attendu la semaine des quatre jeudis
Mais j'en ai assez de me couper les cheveux en quatre
J'aimerais que tu m'appelles un de ces quatre
Et quatre à quatre, je monterai chez toi carrément
Je passerai pas par quatre chemins
À quatre mains, on se racontera des histoires au lit
On se cajolera les quatre fers en l'air
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9. |
Vanity Song
03:54
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Un baiser à la dérobée
Pour la Dorothée qui claque ses souliers
De rubis
Des préfixes qu'on fixe au fixatif
Aucune idée fixe que des cheveux excessifs
C'est mystique
Suggestif, l'air introspectif
Réflexes subversifs, c'est pas fictif
L'esthétique
Magnifique dans le miroir magique
Un charme énigmatique, des mimiques excentriques
Réfléchie
Ô miroir, miroir, c'est ce soir
Capture-moi, fais-moi choir
Je veux voir mon espoir
Ô miroir, miroir, mes désespoirs
Le rasoir, la baignoire
Je ne veux plus les voir
En présage une soif d'enfantillages
Et de libertinage dans la nuit sauvage
Angélique
Le classique caprice psychédélique
Des éclats sardoniques, kaléidoscopiques
Enchantée
Bariolage, grimage ou maquillage
La fête des mirages, des masques sans visages
Fantomatiques
Projette-moi, miroite-moi, émeus-moi
S'il te plaît, fais-moi croire, admire et emmène-moi
Loin d'ici
Ô miroir, miroir, c'est ce soir
Capture-moi, fais-moi choir
Je veux voir mon espoir
Ô miroir, miroir, mes désespoirs
Le rasoir, la baignoire
Je ne veux plus les voir
Une bouchée, douceur extatique
Empoisonnée et ultra chic
Délire en flashes labyrinthiques
De faux-semblants en jeu d'optique
Dévalant sans sens l'escalier
Cavale la chaussure avalée
Démarche hagarde et zigzaguée
Sur le carrelage ondulé
Car une parfaite éducation
N'exclut pas les contradictions
Confuse au cirque des abstractions
Au bataillon des tentations
Du rouge sur la bouche peinturée
Et les paupières charbonnées
Un peu de poudre pour le nez
De l'héroïne, poussière de fée
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10. |
Le retour des corneilles
05:04
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La journée ne fait que commencer
Tu n'as pas dormi depuis samedi
Tout est gris, l'azur est gelé
À perte de vue, le monde infini
Oiseaux rebelles sur l'horizon
Signalant les derniers écueils
D'un triste hiver à l'abandon
Elles augurent la fin du grand deuil
C'est le retour des corneilles
Franchissant les monts les merveilles
Mon illusion dans ton sommeil
Jusqu'aux tumultes de l'éveil
De leurs dortoirs montent les cris
Et la forêt exhale ses senteurs
Traversée de lueurs éblouies
La pluie dense en apesanteur
Et si on s'égare dans les airs
On saura toujours se retrouver
Nos simples vies sont passagères
D'ici, plus rien à regretter
C'est le retour des corneilles
Franchissant les monts les merveilles
Mon illusion dans ton sommeil
Jusqu'aux tumultes de l'éveil
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Rudy Berhnard Montreal, Québec
incendiaire singulier @ les incendiaires / lesincendiaires.bandcamp.com
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